Découvrez l’article de Marie-Pierre L’Hopitalier, Avocate associée PI et Digital, paru le 10 juin dans le numéro 34 du Journal Spécial des Sociétés.
« Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus
de faire du tort, il est de porter la plume dans la
plaie », aimait rappeler Albert Londres. Il mettait
en exergue cet équilibre entre d’un côté le souci
d’être dans la vérité en relatant des faits, et de
l’autre la précaution de ne pas causer un préjudice
aux personnes impliquées. Apparaît effectivement
le combat suivant : le droit de la presse (la liberté
d’expression et droit à l’information) versus la
protection de la vie privée.
Y a-t-il un droit supérieur entre le droit de la presse
fondé sur la liberté d’expression et d’information
et les droits de la personne1 ? Tous relèvent de la
catégorie des droits fondamentaux2.
Le critère qui se dégage pour privilégier l’un ou
l’autre de ces droits est celui de l’existence ou non
d’un débat d’intérêt général. Le débat d’intérêt
général doit être entendu en cette matière comme
tout ce que la société aurait un intérêt à connaître.
Les débats d’intérêt général sont garants de la
légitimité de l’information.
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